Le Tennis Mens sana in corpore sano |
Un peu d'histoire
L'ancêtre du tennis est le jeu de paume, où la raquette
actuelle était remplacée par la paume de la main. Inventé
en France, ce sport existait déjà sous la révolution (cf.
serment du jeu de paumes dans le lieu de jeu). Son nom actuel vient du fait
que, par courtoisie, le serveur annonçait « tenez » avant
d'engager les hostilités.
La manière actuelle de compter les points (0, 15, 30, 40 par jeu) est
héritée de l'avantage géographique du joueur sur le court
durant chaque jeu : le joueur ayant marqué le premier point s'avançait
de 15 m. dans le terrain pour servir, puis 30 m. et enfin 40 m.
La notation des classements actuels (1/6, 2/6, 3/6, 4/6, 5/6) vient également
de cette époque où, suivant l'écart des niveaux des deux
joueurs, le joueur le plus faible obtenait une avance de x jeux sur 6 pour chaque
set. Ensuite, vu le nombre de joueurs, les classements ont débordés
vers le négatif et des valeurs plus importantes (ex. le dernier niveau
actuel 30/5 a été introduit vers 1990).
Dépense énergétique
Le tennis simple permet une dépense moyenne de 400 kcal par heure.
Un peu de technique - quelques astuces de professeurs
Généralités : rentrer dans la balle
(traverser la balle). Sauts d'allégement au centre très haut pour
ne pas s'effondrer. Sur balles molles, ne pas lever le coude, sinon dans bande
de filet ; toujours tête de raquette en bas puis frappe vers le haut.
Le double filet : imaginez un second filet sur le filet pour jouer au dessus.
Hauteur = profondeur = sécurité. À utiliser sur une attaque
adverse pour ne pas finir dans le filet sur une balle difficile ou au cours
d'un troisième set fatigué. Accompagnement du plan de frappe vers
l'avant pour gagner de la longueur. Contrairement à une finition immédiate
pour une balle courte (passing par ex.).
Ne pas jouer dans la maison : dessiner une maison sur le court adverse,
la pas de la porte à 1 m. de la ligne de fond de court et le toit culminant
à la moitié du carré de service. Jouer devant la porte,
c'est long et permet de contrer ; jouer sur les côtés permet d'ouvrir
le court ; jouer sur le toit permet de sortir l'adversaire du court (balle courte
croisée).
Le troisième oeil : à utiliser en double lorsque la balle
du coéquipier passe le filet pour intercepter la relance et finir le
point.
Attaque en deux temps : pour marquer un point : soit jouer long sur
un côté puis court sur l'autre en alternant la force (fort d'abord
et calme ensuite ou réciproquement), soit jouer long puis court croisé
dans le carré.
Toujours croiser : sur une attaque long de ligne, contre-attaquer en
croisant. De manière générale, le long de ligne doit être
efficace voire décisif.
La Fiat et la Ferrari : le plan de frappe étant toujours devant
le joueur, une méthode d'accélération utilisée par
les pros est d'avancer le manche (La Fiat) jusqu'au plande frappe puis ramener
la tête de raquette (la Ferrari) plus rapidement pour qu'elle arrive avant
le manche. Ne pas oublier d'accompagner le mouvement loin devant pour une balle
longue et serré pour un court croisé.
Échauffement : s'échauffer en ne restant pas de face, balles
longues (accompagnez longtemps la balle), plan de frappe devant le joueur, revers
à deux mains avec préparation loin derrière. Faire des
revers en regardant par terre (sentir sa frappe). Découplage haut du
corps / jambes (effet de contre réaction à la Brugera). Préparation
très tôt à la Corretja, pour ne pas presser le geste complet
de frappe.
Volée : rester groupé (sinon les autres membres deviennent
fous), prendre la balle très devant sans effort. Dès la frappe
adverse, plan de raquette parallèle au filet. En l'air = comme au sol,
équilibre avec pied devant.
Service : première balle de service : prendre haut et devant.
Lift : gratter la balle 7h / 13h. Privilégier la variation (lift, slice,
en force, sur l'adversaire, etc.). Pour gagner de la puissance, lancer la balle,
tourner les épaules vers l'arrière du court et frapper en utilisant
la rotation des épaules.
En cas de problèmes : vérifier les fondamentaux : jambes
dynamiques (bouger), plan de frappe devant le joueur,
revers : vérifier mouvement du menton de l'épaule
droite vers celle de gauche, relâchement en phase II, accompagnement vers
l'avant avec rotation pour regarder sa montre (poignet droit) ;
coup droit : vérifier basculement du poids, jambe arrière
vers jambe avant ;
volley : en coup droit épaule dans le même plan, rotation
du buste ne pas rester de face ;
smash : pointer la balle avec la main qui dépasse la balle
vers la droite pour assurer la rotation des épaules, lever la tête
de raquette très tôt.