Technologies actuelles et futures DVD, GSM, etc. |
Les téléphones mobiles
Réseau cellulaire terrestre
La première génération de portables
était celle des mobiles analogiques.
La deuxième, celle des terminaux numériques GSM (Global System
Mobil). Les GSM de l'an 2000 (et depuis 1990) utilisent les fréquences
de l'ordre de 900 MHz (pour SFR et Itineris ou 1 800 MHz pour Bouygues) et la
norme GSM pour dialoguer avec les antennes réparties en cellules sur
le territoire. Le but est la réutilisation par cellule des 62 canaux
(comportant au plus 7 communications simultanées) de la bande autorisée
de fréquence de 25 MHz autour de 900 MHz. Le principe des téléphones
« bi-bande » reposent sur la mise à disposition des opérateurs
une nouvelle bande de fréquence (autour de 900 MHz pour Bouygues et autour
de 1 800 MHz pour SFR et Itineris). 12 kbit/s.
La troisième génération est la nouvelle norme UMTS (Universal
Mobile Telecommunication System) prévue pour 2003 : fréquence
1 200 MHz (2 GHz lu dans autre magazine!!), couverture mondial, débit
de 2 Mbit/s (pour diffuser du multimédia) ce qui stimulerait la repousse
des cheveux (source E=M6, février 2001).
Par satellite (presse d'août 1999)
Le réseau Inmarsat (ou encore EutelSat et IntelSat)
permet de communiquer depuis 20 ans par voie satellitaire (satellites géostationnaires
à 36 000 km ce qui crée un décalage -- 0,5 s. pour l'atteindre
-- de plus ils doivent couvrir l'ensemble de la planète -- absents des
pôles -- et demandent une antenne émettrice de 2 kg).
Les nouvelles générations utilisent une armada de satellites en
orbite basse (3 000 km maximum) ou moyenne (12 000 km maximum). Motorola a lancé
en 1998 lridium, qui répète le signal de satellites en satellites,
contrairement à GlobalStart (Alcatel) qui le fait rebondir par la Terre
par miroirs (moins d'électronique embarquée).
Inconvénients : voix métallique (car compression forte), liaison
se brouille sous un arbre (pas de communications dans un bâtiment). Coupure
si l'émetteur ne capte pas le satellite suivant (toutes les 7 minutes
environ). Communication chère : appareil (24 000 F), abonnement (250
F), minute de conversation (de 12 à 42 F).
En 2003 : le ciel sera envahi de satellites de télécommunication,
avec les projets Iridium, GlobalStar, SkyBridge, ICO, Teledesic comportant chacun
une centaine de satellites en moyenne.
La video numérique
Les DVD : Digital Versatile Disc
Taille des trous porteurs de l'information binaire : 0,4
µm et espacement des pistes 0,74 µm (au lieu de 0,83 µm et
1,6 µm pour le CD). D'où une plus grande densité d'informations
: 4,7 Go pour un simple face jusqu'à 17 Go pour un modèle double
couche, double face.
La définition de l'image DVD a été calée sur 768
x 576 points (celle d'un écran TV). Avec 500 points par ligne, on a un
vrai gain sur le petit écran (240 points par ligne en analogique VHS
-- perte du signal avec relectures -- , le disque laser est quant à lui
analogique à 425 points par ligne avec un son numérique).
Le son du Home cinema : numérique stéréo, Dolby surround
(4 voies au centre de avant, arrière, gauche et droite : demande système
ProLogic), Dolby Digital (anciennement AC3 : 6 canaux indépendants c'est
le 5.1 -- 5 enceintes : droite, gauche, avant et 2 arrières et 1 caisson
de basses ; demande un décodeur), Digital Theater System (supérieur
au DD, car compression moins forte, demande matériel spécifique),
Pulse Code Modulation (aucune compression : qualité intacte), MPEG-2
(norme de compression pour la vidéo numérique, existe la partie
son).
Macrovision : contre le piratage, autorise la copie du DVD (sur VHS par exemple),
mais interdit la copie de cette copie.
Les camescopes numériques
Qualité supérieure indéniable. Pérennité
des images. Mode photo sur bande ou sur mémoire amovible. La fonction
Night Shot autorise la prise de vue dans l'obscurité totale (le
capteur CCD compense les faibles éclairages, d'où la dominante
verte ou très pâle). Les effets spéciaux restent un gadget,
car il est préférable des les ajouter par logiciel au montage
sur des images brutes. Le son est échantilloné à 44,1 kHz
(qualité CD).
Ces caméras enregistrent les images sur bandes magnétiques sous
forme de 0 et de 1 et non plus comme un signal analogique continu. Le support
destockge varie : Mini-DV (Digital Video : norme d'enregistrement. DV-Cam ou
DV-Pro pour les professionnels et Mini-DV pour le grand public) et Hi-8 (ou
Digital 8. De Sony : utilisation des anciennes cassettes en stockant au format
DV). La scène du train du film Dancer in the Dark (2000) a été
tourné des camescopes DV.
Certains camescopes stockent en MPEG-4 (but: séquences vidéo pour
Internet 320x160).
Les différentes normes MPEG Mpeg-2 Le codage orienté objet
Adopté en 1991, le Mpeg-1 a pour vocation de coder de l'audio
et de la vidéo dans une qualité proche de la VHS.
Avec un débit maximal prévue de 1.5Mbits/s le but était de faire tenir 74 minutes
de vidéo sur un CD (un VCD)
Iso certifié en 1994, le Mpeg-2 est LE standard actuel de diffusion de vidéo.
Le Mpeg-2 est une sorte de généralisation du Mpeg-1 auquel on aurait enlevé
la plupart des limitation.
Un débit pouvant varier de 3 à 50 Mbits/s en TV standard pour atteindre 300
Mbits/s pour de la HDTV
une résolution allant du 352x288 à 1920x1152
de l'entrelacement ou du progressif
débit constant ou variable...
Le Mpeg-4 a pour but de stocker et de diffuser des éléments tels que de la vidéo,
de l'audio de la 2D ou de la 3D. Et oui, on ne s'arrête plus cette fois ci à
de la vidéo rectangulaire avec une matrice de pixels de taille constante.
Il devient possible de diffuser uniquement le décor et si la personne achète
le match, il reçoit les autres objets (joueur et la balle en 3D).
Le Mpeg-4 simple profile
Le simple profil ne traite que les vidéos rectangulaires. Il ressemble donc
beaucoup au Mpeg-2. Ce sont les codecs que nous connaissons actuellement (Divx,
Xvid, etc.)
La photo numérique
Les capteurs CCD (Charged Couple Device) :
Fonctionnent en cascade, un damier d'éléments
photosensibles se chargent plus ou moins d'électrons selon la lumière.
Pour récupèrer cette information, chaque rangée de pixels
tranfèrent vers la ligne voisine.
Les capteurs C-MOS (Complementary Metal
Oxyde Semiconducteur) :
Il s'agit de la "vieille" technologie
des microprocesseurs. Chaque pixel est actif et peut transférer son information.
Inconvénient: les pixels ne sont sensibles qu'à l'éclairement
et pas à la couleur! Il faut donc un jeu de filtres entre l'objectif
et le capteur. De plus, les capteurs étant plus petits, filmer à
la bougie n'est pas possible (vs. CCD) !!
La téléportation Sciences
et Avenir (février 99)
Objets immatériels La matière |
![]() Les ondes électromagnétiques. Les plus énergétiques correspondent aux plus hautes fréquences. |
L' homme bionique Sciences
et Avenir (novembre 95)
Les travaux bioniques de couplage bionique
Bienvenue dans un monde meilleur avec des capteurs
biologique sopohistiqué couplé à un ordinateur, puce reliée
au cortex, puce commandant un réseau de nerfs, petite mémoire
d'appoint pour les trous de mémoire.