Les mathématiques
Ses richesses, ses bizarreries, etc.

Les mathématiques, c'est la théorie de la manipulation des nombres, grand outil pour expliquer et décrire le monde. Ne les négligeons pas.

Nombre PI

Pi : nombre irrationel (qui ne peut s'écrire sous forme d'une fraction, comportant donc un nombre infini de décimal) et transcendant (il ne pourra jamais se calculer par une suite finie d'opérations élémentaires).
  Il est un nombre aléatoire tant que personne ne trouve une loi qui gouverne ses décimales.
Environ 3,1415927...

En 2000 av. J.-C., les Babyloniens cherchait le périmètre du cercle : environ 3 + 1/7 (3,1428) et 1/8 (3,125).
En 1800 av. J.-C., les Egyptiens utilisaient la valeur (16/9)² (3,1604).
En 500 av. J.-C., les Grecs cherchait la quadrature du cercle : à partir d'un disque , comment construire un carré de même surface à la règle et au compas. Ce qui revient à définir une méthode exacte et finie de trouver PI.
Au III è siécle av. J.-C., Archimède décide d'approcher PI en encadrant le cercle par deux polygones, en augmentant le nombre de côtés. On tombe sur 3,1408 < PI < 3,1429. Utilisé juste qu'au XVII è siécle.
XVIII è siècle, Buffon a montré que si une épingle est lâchée au hasard sur une surface où sont dessinées des lignes parallèles espacées de la longueur de l'épingle, la probabilité que cette épingle tombe en travers d'une ligne est 2/pi.
1973 : PI est connu par un million de décimales.
1995 : le Canadien Plouffe trouve une formule binaire pour trouver n'importe quelle décimale de PI sans calculer les décimales précédentes.
1997 : 51,5 milliards de décimales par une équipe japonaise. Aucune loi n'a été trouvée sur ces décimales.

Histoire des mathématiques

Décrire en équation l'infiniment petit comme l'infiniment grand est possible depuis le XVII è siécle.

Ce sont les Mésopotamiens et les Egyptiens (l'architecteet médecin Imhotep vers 2800 avant J.-C.) qui ont jeté les bases du savoir repris ensuite par les Grecs (ex. Chrysippe au IIIième avant J.-C.).
En Mésopotamie, on choisit 60 comme base, valeur magique certainement. Ils utilisent le 10 comme base intermédiaire. La juxtaposition permet les additions et soustractions. Les Egyptiens n'adopteront ce système positionnel : pour eux les signes alignés s'additionnent et les signes supersposés se multiplient. Quant au zéro, espace vide pour les anciens, ne s'exprime pas chez eux.
La surface du cercle : 6 * R pour les Mésopotamiens, et 8/9 * D pour les Egyptiens.
Pour ces deux peuples, la mesure du temps est réalisée par un gnomon et son stylet perpendiculaire au socle (sorte de cadran solaire).

Le goût des Grecs pour la critique, la logique et l'abstraction les conduit à théoriser. C'est ainsi que Pythagore (580 - 500 avant J.-C.) explique la structure des choses par les nombres.